Acheter ou vendre une maison ou une villa à Nice : Conseils et tendances du marché
Le marché des maisons à Nice : une expertise inégalée
Le marché immobilier des maisons à Nice a connu une évolution remarquable au cours des dernières années, confirmant l’attractivité croissante de la capitale azuréenne.
Entre 2019 et 2024, le prix moyen au mètre carré est passé de 5 555 €/m² à 6 914 €/m², une progression significative qui illustre non seulement la demande constante pour des propriétés de qualité, mais également l’attrait unique de la ville auprès des acheteurs locaux et internationaux.
Cette hausse des prix s’inscrit dans un contexte de forte dynamique, marqué notamment par une augmentation spectaculaire de +15,96 % en 2021, témoignant d’un regain d’intérêt pour l’immobilier niçois après des périodes d’incertitude.
Nice séduit par la diversité de son parc immobilier, offrant une large palette de maisons adaptées à tous les besoins et styles de vie.
Parmi les biens les plus recherchés, on trouve de magnifiques villas avec vue sur la mer, qui captivent par leur emplacement privilégié et leur prestige.
Les maisons familiales avec jardins, souvent situées dans des quartiers résidentiels calmes, répondent parfaitement aux attentes des familles à la recherche d’espace et de tranquillité.
Enfin, les propriétés de charme, qu’il s’agisse de bâtisses historiques ou de maisons de style provençal, apportent une touche d’authenticité et de caractère qui fait la renommée de la région.
Avec ces tendances marquantes et cette typologie variée de biens, le marché des maisons à Nice continue de s’imposer comme un secteur dynamique et prometteur, idéal pour vivre, investir ou réaliser un projet de vie exceptionnel.
6 914 Euros/m²
En 2024, le prix moyen au mètre carré des maisons à Nice atteint 6 914 €/m², soit une augmentation de près de 24 % par rapport à 2019 (5 555 €/m²). Cette progression reflète l’attractivité croissante de la ville pour les acheteurs et investisseurs.Les villas, en particulier, continuent de voir leurs prix augmenter, avec une hausse de +4,62 % en 2024.
Source: Impôts DVF
2 324 ventes
Entre 2019 et 2024, 2 324 ventes de maisons ont été réalisées à Nice, soit une moyenne de 116 transactions par trimestre, illustrant un marché immobilier historiquement dynamique. Cependant, en 2024, les ventes ont connu une baisse notable, avec seulement 88 transactions au premier trimestre et 86 au second trimestre, bien en dessous de la moyenne observée sur la période.
Source: Impôts DVF
1.400.000 Euros
En 2024, le prix du Q3 des villas à Nice a atteint 1 400 000 euros, enregistrant une augmentation significative de +24,72 % par rapport à 2023, où ce chiffre était de 1 122 500 euros. Cela signifie que 25 % des villas vendues à Nice en 2024 ont dépassé ce montant, témoignant du caractère haut de gamme du marché immobilier niçois.
Source: Impôts DVF
| Année | Prix moyen (€/m²) |
|---|---|
| 2019 | 5 555 €/m² |
| 2020 | 5 214 €/m² |
| 2021 | 6 047 €/m² |
| 2022 | 6 457 €/m² |
| 2023 | 6 609 €/m² |
| 2024 | 6 914 €/m² |
| Année | Évolution des prix |
|---|---|
| 2020 | -6,14 % |
| 2021 | +15,96 % |
| 2022 | +6,79 % |
| 2023 | +2,35 % |
| 2024 | +4,62 % |
Chute vertigineuse des volumes de ventes à Nice depuis début 2023
Depuis le début de l'année 2024, le marché immobilier niçois connaît une baisse marquée des volumes de transactions par rapport aux années précédentes, reflétant une tendance nationale de ralentissement généralisé des transactions dans l'ancien.
Alors que la moyenne annuelle des ventes sur les cinq dernières années dans la ville de Nice s'établit autour de 2 047 transactions, les chiffres pour 2024 montrent une contraction sévère.
Cette baisse, amorcée au deuxième trimestre 2023, s'est accentuée depuis.
Au deuxième trimestre 2024, seulement 1 925 ventes ont été enregistrées, contre 2 872 au deuxième trimestre 2022, soit une diminution de près de 33 % en l'espace de deux ans.
Le marché niçois a toutefois connu une légère reprise après un creux historique de 1 461 transactions au premier trimestre 2024.
Cependant, cette reprise reste fragile : au troisième trimestre 2024, une augmentation des délais de commercialisation laisse présager des résultats peu encourageants en termes de volumes de ventes pour la fin de l'année.
Malgré une légère baisse des taux d'intérêt, l'incertitude politique liée à l'absence de majorité gouvernementale semble avoir refroidi le marché, comme le confirme un faible nombre de contacts acheteurs observé en novembre 2024.
À l'échelle nationale, le nombre de transactions a également chuté, passant de 872 000 en décembre 2023 à 792 000 en juin 2024.
Cette baisse s’explique par une conjoncture économique difficile, marquée par la hausse des taux d’intérêt et une demande en berne.
Les données fiscales et les observations sur le marché immobilier niçois montrent que seule une partie des transactions, notamment celles portant sur des biens exceptionnels ou avec des prix fortement réduits, continue à se concrétiser.
| Année | Trimestre | Nombre de ventes |
|---|---|---|
| 2022 | T1 | 106 ventes |
| 2022 | T2 | 127 ventes |
| 2022 | T3 | 142 ventes |
| 2022 | T4 | 129 ventes |
| 2023 | T1 | 66 ventes |
| 2023 | T2 | 114 ventes |
| 2023 | T3 | 90 ventes |
| 2023 | T4 | 77 ventes |
| 2024 | T1 | 88 ventes |
| 2024 | T2 | 86 ventes |
Le marché immobilier niçois bloqué au T3 2024 : des délais de transaction largement supérieurs à la moyenne nationale (source : Yanport)
Alors que la durée moyenne de transaction immobilière en France est actuellement de 80 jours, Nice affiche des chiffres bien plus élevés, illustrant un marché particulièrement tendu.
Les dernières données pour le 3ème trimestre 2024 révèlent des délais de publication qui atteignent jusqu'à 160 jours pour les appartements 5 pièces ou plus.
Toutes les catégories sont concernées, avec des durées dépassant de loin la moyenne nationale : 103 jours pour les appartements 2 pièces, 127 jours pour les 4 pièces, et 107 jours pour les maisons.
Cette augmentation marquée des délais témoigne d’un marché en difficulté, où l’ajustement des prix à la réalité économique se fait attendre, bloquant ainsi les transactions.
Ce contexte est exacerbé par une incertitude politique accrue, notamment autour de la loi de finances, perçue comme un spectacle anxiogène, et par les craintes d’un arrêt de la baisse des taux d’intérêt, amplifiées par l’élection de Donald Trump.
Ces facteurs nourrissent un climat de méfiance, freinant les décisions d’achat et aggravant la paralysie du marché immobilier.
Un autre facteur clé expliquant cette situation est la réticence des vendeurs, souvent étrangers ou retraités, à baisser leurs prix.
Environ 7 vendeurs sur 10 sont réticents à ajuster leurs prétentions, convaincus que le marché niçois, historiquement attractif, continuera de justifier des prix élevés.
Cependant, ce décalage entre les attentes des vendeurs et la capacité des acheteurs actuels à suivre ces prix contribue directement à la chute du volume des transactions observée depuis le début de l'année.
Pour fluidifier le marché, une adaptation des prix à la réalité économique est désormais essentielle.
Le marché semble à l'arrêt depuis novembre 2024 au niveau des contacts acheteurs, en dehors des studios et, dans une moindre mesure, des petits 2 pièces, ainsi que des biens rares et exceptionnels dans le haut de gamme, qui continuent à susciter un certain intérêt.
Un marché niçois à l'arrêt au 3 eme trimestre 2024, sauf pour les petites surfaces et le haut de gamme
| Année | Prix moyen (€) | Q1 (1er quartile, €) | Q3 (3ème quartile, €) |
|---|---|---|---|
| 2019 | 801 412 € | 370 000 € | 938 500 € |
| 2020 | 745 877 € | 392 700 € | 911 738 € |
| 2021 | 868 279 € | 420 000 € | 1 045 000 € |
| 2022 | 964 240 € | 475 750 € | 1 099 250 € |
| 2023 | 1 015 784 € | 405 000 € | 1 122 500 € |
| 2024 | 1 185 259 € | 382 500 € | 1 400 000 € |
| Année | Q3 (3ème quartile, €) |
|---|---|
| 2019 | 938 500 € |
| 2020 | 911 738 € |
| 2021 | 1 045 000 € |
| 2022 | 1 099 250 € |
| 2023 | 1 122 500 € |
| 2024 | 1 400 000 € |
Le marché immobilier niçois bloqué au T3 2024 : des délais de transaction largement supérieurs à la moyenne nationale (source : Yanport)
Alors que la durée moyenne de transaction immobilière en France est actuellement de 80 jours, Nice affiche des chiffres bien plus élevés, illustrant un marché particulièrement tendu.
Les dernières données pour le 3ème trimestre 2024 révèlent des délais de publication qui atteignent jusqu'à 160 jours pour les appartements 5 pièces ou plus.
Toutes les catégories sont concernées, avec des durées dépassant de loin la moyenne nationale : 103 jours pour les appartements 2 pièces, 127 jours pour les 4 pièces, et 107 jours pour les maisons.
Cette augmentation marquée des délais témoigne d’un marché en difficulté, où l’ajustement des prix à la réalité économique se fait attendre, bloquant ainsi les transactions.
Ce contexte est exacerbé par une incertitude politique accrue, notamment autour de la loi de finances, perçue comme un spectacle anxiogène, et par les craintes d’un arrêt de la baisse des taux d’intérêt, amplifiées par l’élection de Donald Trump.
Ces facteurs nourrissent un climat de méfiance, freinant les décisions d’achat et aggravant la paralysie du marché immobilier.
Un autre facteur clé expliquant cette situation est la réticence des vendeurs, souvent étrangers ou retraités, à baisser leurs prix.
Environ 7 vendeurs sur 10 sont réticents à ajuster leurs prétentions, convaincus que le marché niçois, historiquement attractif, continuera de justifier des prix élevés.
Cependant, ce décalage entre les attentes des vendeurs et la capacité des acheteurs actuels à suivre ces prix contribue directement à la chute du volume des transactions observée depuis le début de l'année.
Pour fluidifier le marché, une adaptation des prix à la réalité économique est désormais essentielle.
Le marché semble à l'arrêt depuis novembre 2024 au niveau des contacts acheteurs, en dehors des studios et, dans une moindre mesure, des petits 2 pièces, ainsi que des biens rares et exceptionnels dans le haut de gamme, qui continuent à susciter un certain intérêt.
| Année | P90 (Prix de vente maximum, 90ème percentile) |
|---|---|
| 2019 | 1 485 250 € |
| 2020 | 1 417 875 € |
| 2021 | 1 590 000 € |
| 2022 | 1 713 950 € |
| 2023 | 1 986 000 € |
| 2024 | 2 250 000 € |
| Année | P90 (€) | Variation (%) |
|---|---|---|
| 2019 | 1 485 250 € | - |
| 2020 | 1 417 875 € | -4,54 % |
| 2021 | 1 590 000 € | +12,14 % |
| 2022 | 1 713 950 € | +7,81 % |
| 2023 | 1 986 000 € | +15,87 % |
| 2024 | 2 250 000 € | +13,29 % |
| Année | Variation (%) |
|---|---|
| 2019 | - |
| 2020 | -4,54 % |
| 2021 | +12,14 % |
| 2022 | +7,81 % |
| 2023 | +15,87 % |
| 2024 | +13,29 % |
